jeudi 17 janvier 2013

14 janvier : Ce Mur dont tout le monde parle.





Nous avons tous ces amis naïfs, qui pensent encore que le « 14 janvier » fut une « Révolution » qui a dégagé la dictature du pays. Alors pour ne choquer personne, nous utiliserons cette appellation tout au long du billet.

Le 2ème anniversaire de la Révolution tombe exactement avec le 2ème anniversaire de la naissance de la barbe des salafistes, coïncidence ? Je ne crois pas. Mais mis à part la liberté de se laisser pousser la barbe et un jour férié, quels sont les réels acquis de notre « Révolution » ?

Alors que toute la Tunisie est occupée par les festivités du 2ème anniversaire de la « Révolution » - mis à part Bahri Jelassi qui trouve la Révolution encore trop jeune à son goût – une autre question est en mesure d’être posée : N’est ce pas une maladie mentale que de célébrer l’anniversaire d’un mort-né ?

Aujourd’hui de plus en plus de citoyens se rendent compte que le 14 janvier n’est qu’une grande « caméra cachée » dont on cherche encore le réalisateur. Parti comme ça, d’ici quelques décennies, nos enfants penseront que le « 14 janvier » c’est juste le nom d’une station de métro.

Nos politiciens sont de très bons calculateurs, mais ils s’avèrent être de piètres mathématiciens. Car au lieu de multiplier leurs efforts, ils divisent le peuple, et se soustraient de leur devoir national… Comprenez donc pourquoi l’addition est salée !

Si seulement tous les partis politiques mettaient la main dans la main à l’occasion du 14 janvier… Il suffirait d’électrocuter le premier de la file, pour nous débarrasser de tout le reste.

Car hélas, nos Politiciens – aussi ambidextres qu’ils soient - dirigent le pays… droit vers le mur.

Dans le monde, il y a 3 sortes de Murs : Le Mur de Berlin, celui sépare un peuple en deux. La Muraille de Chine, celle qui unit un peuple et enfin le Mur de Facebook, celui là est fabriqué d’un tissu de mensonges, cousu par le Fil d’Actualité.

Alors depuis le temps qu’on nous rabâche que la Tunisie fonce droit dans le Mur – à toute allure et en klaxonnant – on est en mesure de se poser la question : Dans quel genre de mur va-t-on exactement ? Et si la Tunisie fonçait droit dans le Mur qui sépare les Tunisiens en deux, pour le faire tomber. Ne serait ce pas là une bonne nouvelle pour tous les Tunisiens !

Après avoir arraché notre 14 janvier 2011, nous méritons notre 9 novembre 1989, notre chute de Berlin nationale !

En attendant les Tunisiens pointent du doigt ceux qui ne partagent pas leur avis, d’une question accusatrice « T’étais où avant le 14 janvier ? ».


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