Il est clair que les deux
assassinats politiques en Tunisie ont servi de catalyseur à cette nouvelle « révolution »,
comme ce sera probablement le cas en Lybie. Sans ces assassinats, la masse
populaire devant l’ANC aujourd’hui n’aurait pas eu un tel poids ! Ceci soulève
des questions sur les réels intérêts des commanditaires de ces crimes.
Quand cela va mal, peu importent les raisons, il est naturel de pointer un doigt accusateur sur le garant du bon déroulement des choses, c'est-à-dire le gouvernement. Les gens qui ont commandité le meurtre de Brahmi un 25 juillet, savaient pertinemment que la foule qui était venue célébrer la naissance de la République, au centre ville, se transformerait indubitablement en foule en colère, demandant des comptes au ministère qui se trouve juste en face d’elle, et la célébration s’est très vite transformée en manifestation de colère.
Ces mêmes commanditaires ont prévu le rassemblement de la foule en face de l’ANC. Ennahdha, et la Troïka sont à bout de souffle aujourd’hui leur maintien au pouvoir n’est qu’une question de temps, avant que le gouvernement démissionne d’une initiative commune. Si les islamistes se maintiennent au pouvoir, l’armée n’en fera qu’une bouchée, et le nom du Général Rachid Ammar circule déjà dans les coulisses des candidatures pour la présidentielle en temps de crise.
Ces mêmes gens ont aussi prédit la suite. La nomination d’une commission d’organisation des élections qui fixera la date des prochaines élections probablement en 2014. Une autre commission pour finir la rédaction de la constitution, un scénario calqué de plusieurs autres révolutions précédentes.
Pendant la période qui nous séparera des élections, la milice d’Ennahdha ne restera pas les bras croisés. Tout cet amas d’armes pendant deux ans, pourra probablement servir à quelque chose en fin de compte. Dans le passé, les islamistes ont prouvé à travers leur base qu’en étant dans l’opposition ils seraient capables de choses atroces pour récupérer ce qui leur revient de droit. Mais ceux qui ont commandité les meurtres de Brahmi et Bel Aïd ont prévu tout cela. Si le peuple n’en sortira pas indemne de cette confrontation fratricide, leurs intérêts eux, en seront garantis !
La foule qui s’amasse devant l’ANC est elle au courant de tout cela. Sait elle pertinemment qu’elle est train de servir un agenda préétabli par une force qui sévit dans toute la région – Libye et Egypte y compris, où le prochain président, la date des élections ainsi que leur vainqueur ont déjà été fixés ?
Ennahdha et les Frères Musulmans ont prouvé à maintes reprises qu’ils manquaient de compétences dans la gestion des affaires du pays. Leur chute était imminente et j’en étais le fervent partisan… Mais tout compte fait, la chute d’Ennahdha devrait elle être celle de tout le pays ?
Quand cela va mal, peu importent les raisons, il est naturel de pointer un doigt accusateur sur le garant du bon déroulement des choses, c'est-à-dire le gouvernement. Les gens qui ont commandité le meurtre de Brahmi un 25 juillet, savaient pertinemment que la foule qui était venue célébrer la naissance de la République, au centre ville, se transformerait indubitablement en foule en colère, demandant des comptes au ministère qui se trouve juste en face d’elle, et la célébration s’est très vite transformée en manifestation de colère.
Ces mêmes commanditaires ont prévu le rassemblement de la foule en face de l’ANC. Ennahdha, et la Troïka sont à bout de souffle aujourd’hui leur maintien au pouvoir n’est qu’une question de temps, avant que le gouvernement démissionne d’une initiative commune. Si les islamistes se maintiennent au pouvoir, l’armée n’en fera qu’une bouchée, et le nom du Général Rachid Ammar circule déjà dans les coulisses des candidatures pour la présidentielle en temps de crise.
Ces mêmes gens ont aussi prédit la suite. La nomination d’une commission d’organisation des élections qui fixera la date des prochaines élections probablement en 2014. Une autre commission pour finir la rédaction de la constitution, un scénario calqué de plusieurs autres révolutions précédentes.
Pendant la période qui nous séparera des élections, la milice d’Ennahdha ne restera pas les bras croisés. Tout cet amas d’armes pendant deux ans, pourra probablement servir à quelque chose en fin de compte. Dans le passé, les islamistes ont prouvé à travers leur base qu’en étant dans l’opposition ils seraient capables de choses atroces pour récupérer ce qui leur revient de droit. Mais ceux qui ont commandité les meurtres de Brahmi et Bel Aïd ont prévu tout cela. Si le peuple n’en sortira pas indemne de cette confrontation fratricide, leurs intérêts eux, en seront garantis !
La foule qui s’amasse devant l’ANC est elle au courant de tout cela. Sait elle pertinemment qu’elle est train de servir un agenda préétabli par une force qui sévit dans toute la région – Libye et Egypte y compris, où le prochain président, la date des élections ainsi que leur vainqueur ont déjà été fixés ?
Ennahdha et les Frères Musulmans ont prouvé à maintes reprises qu’ils manquaient de compétences dans la gestion des affaires du pays. Leur chute était imminente et j’en étais le fervent partisan… Mais tout compte fait, la chute d’Ennahdha devrait elle être celle de tout le pays ?