mardi 22 avril 2014

A LA RECHERCHE DU BONHE--- 404 Not Found


«... 47, 48, 49, 50 !!!! J'ai finiii ! J'espère que tu es bien caché ... J'arrive te chercher ! Alors t'es où ? Tu es peut être dans la banquette arrière de ma nouvelle voiture ??? Ah non, t'es pas là !
Peut être, es tu caché entre les cuisses de cette charmante demoiselle ? Ah ! non plus ! Peut être que tu es bloqué dans mon compte bloqué, ou encore que tu es perdu dans les couloirs de mon nouveau boulot ! Eh merde, même pas en fait ! T'es où ?? ça devient lourd là ! Pfff !! Allez, sors !»

C'était l'extrait de la perpétuelle partie de cache-cache, d'une personne lambda à la recherche du bonheur, tel qu'on lui en a parler dans la littérature, le cinéma ou la musique ! Alors tu as beau employer le meilleur moteur de recherche du monde, le seul vrai bonheur que tu y trouveras, c'est sa définition dans la page wikipédia.

La première personne qui a du parler de bonheur, l'avait sûrement fait pour rendre jaloux les autres. Depuis tous les autres jouent le jeu, de peur de passer pour des malheureux bouffons ! Car le bonheur peut être considéré comme un « non-événement », à l'instar de la fin du monde annoncée le 21 décembre 2012 : Ce n'est pas parce que beaucoup en parlent avec une intime conviction, qu'il existe forcement !
Le bonheur peut être aussi considéré comme une sérénité de l'esprit qui dure longtemps, dans un monde utopique ou tout semble être parfait, sans soucis ni tracas. Et pour toutes ces raisons, le Bonheur peut être considéré comme le Paradis de ceux qui ne croient pas au Paradis !

Mais grossièrement résumé, le bonheur ; est-il l'absence de tout désir ? où la possibilité de les satisfaire tous, à la fois ?

Il en va de soi, que la définition du bonheur varie de Bouddha à Kant, en passant par Nietzsche ou Spinoza, sans oublier le bon musulman et le méchant athée ! Au final, que l'on soit philosophe ou escort-girl, nous détenons tous notre propre conception du bonheur, à travers laquelle nous en faisons une quête ultime pour le restant de notre vie …

Beaucoup pensent avoir achevé cette quête. Notamment ceux en bonne compagnie : ces fidèles croyants du mythe de l'amour éternel; hélas ceux là pensent nager dans le bonheur, mais en fait, ils pataugent dans une flaque de plaisirs, qui s'évaporera à la prochaine bouffée de chaleur de leurs connecubines ! Car on dit souvent que « toutes les bonnes choses ont une fin », toutefois on oublie de préciser que les bonnes choses peuvent éventuellement s’éterniser, mais la nature de l'homme est ainsi faite, qu'il s’ennuie rapidement et transforme très vite, la chambre à coucher en chambre à dormir ...
Si le bonheur était un orgasme qui dure toute une vie, alors nous nous en lasserons au bout de la première heure !

La quête du bonheur s'avère compliquée pour ceux qui ont une conception pré-établie du bonheur, mais elle l'est encore plus pour ceux qui ne savent ce qu'ils veulent ! Et hélas, ils sont beaucoup plus nombreux.
Les gens pensent que « seuls les imbéciles ne changent pas d'avis », alors pour paraître intelligents, ils se sentent obligés de changer d'avis aussi souvent que le Club Africain change d’entraîneur !Ce qui ne facilite pas les choses quand on cherche le bonheur : Peut-on réellement être heureux, quand on ne sait pas ce qu'on veut ?



Si on peut réfuter certaines définitions du bonheur, il y en a une, qui désormais met tout le monde d'accord : c'est le procédé chimique qui se déroule dans notre corps pour nous faire sentir le bonheur. Ainsi la science moderne est venue sonner la fin de la récréation philosophique, en mettant à nue certaines vérités scientifiques quant au fonctionnement de notre cerveau vis à vis des moments de bonheur :

Nous savons aujourd'hui que la sérotonine, la dopamine (des neurotransmetteurs du système nerveux) et la DMT (secrétée par la glande pinéale) sont entre autre, des régulateurs de l'humeur et du bonheur. En GROS, plus nous en avons dans le cerveau et plus nous nous sentons heureux !

De plus, nous savons aussi que ces substances produites par le cerveau peuvent être catalysées par ce que la société qualifie de drogues : la MDMA, le LSD, l'Ayahuasca, pour ne citer qu'elles, sont des drogues qui stimulent les neurotransmetteurs ou la DMT dans le cerveau, faisant ressentir à certains de ses consommateurs, une expérience de pur bonheur !

Au final, le bonheur n'est qu'une simple réaction chimique produite dans le système nerveux et les personnes qui, pour goûter au bonheur, ont préféré la drogue au long chemin de sa quête, sont ceux qui consultent les « cheat codes » des jeux vidéos, lorsqu'ils sont bloqués dans un stage ! Doit-on, pour autant, interdire les « cheat codes » ?

Oui, je vous l'accorde, contrairement aux drogues, les « cheat codes » ne détruisent pas les neurones ! Et c'est dommage, parce que pour être heureux, il faut savoir oublier.
Au final on a tous le choix : vivre heureux ou avoir une bonne mémoire ... Pour ma part, je ne sais plus ce que j'ai choisi !