Texte paru sur Tunivisions Magazine - Mars 2012 :
Si pour écrire sur la femme, il fallait la comprendre, alors ici s’arrêterait ma chronique de ce mois. Car la psychologie féminine est une discipline que l’homme ne maitrisera jamais.
« Excusez moi, Mademoiselle, mais vous êtes combien dans ce corps ? »
Non, sérieusement, pourquoi agissez vous de manière paradoxale ?
Pourquoi célébrez vous avec joie votre anniversaire, mais refusez catégoriquement de révéler votre âge ?
Pourquoi vous affichez vous en Bikini, mais criez de pudeur quand un homme vous surprend en sous-vêtements ?
Pourquoi commandez-vous un sandwich Chawarma suivi d’un Coca Light ?
Des questions qui restent sans réponses, car les femmes préfèrent donner des réponses qui n’ont pas de questions, commence ainsi un débat sans queue ni tête, tout comme l’anatomie féminine et difficile d’avoir le dernier mot, ni d’en placer un.
La femme est indécise de nature, elle pousse l’hésitation à son paroxysme, elle ne sait pas sur quel pied danser… ni sur quelle musique, ni avec quelle personne, ni dans quelle discothèque ! L’homme ne sait peut être pas ce qu’il veut, la femme quant à elle, ne sait même pas ce qu’elle ne veut pas !
Malgré tous ces défauts et mises à part ses capacités reproductives, l’homme aime la femme et l’aimera jusqu’aux pompes funèbres et à cette occasion ultime il serait prêt à commander un cercueil deux places.
« Vous les femmes, Vous le charme, Vos sourires, Nous attirent, Nous désarment » chantait Julio Iglesias durant le siècle dernier. Au XXIème siècle les choses n’ont pas vraiment changé :
Elle aborde au marteau-piqueur l’homme au cœur de pierre, entre les cuisses de la femme disparaît le pouvoir de l’homme le plus puissant. De sa douceur, elle gagne son cœur et lui fait perdre la tête, elle le rend fou, elle n’est plus la femme de ses rêves, mais celle de ses insomnies. « Suis moi, je te fuis » mais le contraire n’est pas toujours vérifié. Et il devient ce malheureux bout de fer qui rampe lamentablement vers l’irrésistible aimant. Il en souffre. Le dicton dit : « On fait du mal à ceux qu’on aime » mais l’homme se rend compte qu’il aime celle qui lui fait du mal.
Par amour, l’homme est prêt à tout, par haine, il est prêt à davantage : toutes les scènes de crimes passionnels sont truffées de preuves d’amour !
Pour finir, laisse moi te dire que la femme de ta vie n’existe pas. Une femme différente viendra occuper une partie de ta vie au fur et à mesure de ton existence. A la naissance, c’est ta mère, au lycée, c’est ta copine, au mariage, c’est ton épouse, plus tard ta maitresse, et tant que le Viagra sera légal, une autre femme viendra compléter cette suite logique. C’est ce qu’on appelle « la femme d’une partie de ta vie ».